Décidé à mettre un terme définitif à la carrière du boucher en blouse blanche (mais éclaboussée d'immondes particules rouges et brunes), Pedro Cabrera plongea sa main dans la poche de son imperméable et en tira son revolver. Taubitz, occupé qu'il était à nettoyer ses lunettes mouchetées, n'avait pas encore remarqué la présence du détective dans le laboratoire. Qu'à cela ne tienne ! Pedro pointa le canon de son arme en direction du médecin marron.
En appendice :
LES SINGERIES DU GORILLE
En même temps qu'il poussait son coup de gueule, Keith Luger sentit que la tension de la corde qui emprisonnait ses poignets se relâchait. Encore un petit effort et le chasseur de primes aurait les mains libres. Après, il lui serait facile d'agir et de se venger à son tour. Si toutefois, il ne mourrait pas intoxiqué avant...